Il se balade dans le festival et apporte sa contribution au décor. Lui, c’est Dany Petermann qui présente Morris en roue libre en voyageant sur son vélo à travers la Plage. Plasticien talentueux, il s’interroge sur le rapport entre lui, son art et le public. Si vous le croisez, vous pouvez le regarder travailler, mais aussi l’interrompre, le questionner, l’interpeler… L’art plastique deviendra alors interactif et, d’une certaine façon, collectif.
Claire Ducreux revient à la Plage avec son avant-dernière création Avec le temps… une création dans laquelle la danseuse devient aveugle et s’interroge sur la manière de découvrir le monde par la danse quand on ne le voit pas ou plus. Le projet est très beau et très poétique. C’est aussi un adieu à la danse. Le corps de l’artiste est arrivé au bout de ce qu’il peut offrir à cet art exigeant. Il sera difficile de retenir ses larmes à la fin de la représentation. À noter que dimanche, Claire Ducreux présente sa dernière création intitulée Fleurir les abîmes.
La Nouvelle Vague
Un plateau de télévision. Une présentatrice. Une invitée, une femme de l’ombre. Non pas qu’on ne la voit jamais. On ne veut pas la voir, nuance. Elle, c’est Grimhilde, la belle-mère de Blanche-Neige. Une femme comme on ne les aime pas. La Compagnie Ainsi soient-elles donne la parole à ce personnage sombre qu’on n’a appris à tous les enfants à craindre, voire à détester. Et si on découvrir sa face cachée ?
Ce mercredi débarque sur le sable de la Nouvelle Vague la Compagnie Imago. Vous les verrez sûrement explorer les environs de Beau-Site pour en apprivoiser les espaces. Leur création, TEXERE, emmène le public en déambulation à travers l’architecture. Les corps dansants des artistes habitent les lieux qui les accueillent à chaque représentation. Pour découvrir le résultat de ces errances, il faudra patienter jusqu’à jeudi. A noter que ce spectacle s’inscrit dans une collaboration avec le festival Les années Joué qui se tient chaque année à Joué-les-Tours et qui a rejoint la Nouvelle Vague en 2024.