Focus du jour : dimanche

Il va falloir bouger pour suivre les deux recommandations de ce dernier jour de festival, puisqu’il s’agit de deux déambulations. Il y a d’abord « Vivants » par Les Fugaces, une des meilleures compagnies françaises tant en matière d’écriture que de théâtre de rue selon le programmateur en chef. Pour cette création, les spectateurices suivront un ou une des cinq comédien∙nes et découvriront son histoire particulière. Ensuite, tout le monde se retrouve pour faire la fête. C’est beau et plein d’émotions. Départ du cortège au croisement entre les rues du Coq et du 1^er Mars à 17h dimanche, pour une durée d’environ 85 minutes avant la partie festive.

Autre balade à ne pas manquer : le théâtre des Monstres et son spectacle « Bêtes ». Pas de texte mais une écriture visuelle de toute beauté. La troupe vous emmène à la rencontre de créatures dans la rue, avec cette question : qui est la bête ? Nous ou les autres ? Qu’est-ce que la bestialité dans l’être humain ? Ici aussi, le final est très festif. Départ dimanche à 20h15 également au croisement entre les rues du Coq et du 1^er Mars.

Une dernière dose de Nouvelle vague

Si vous avez suivi nos recommandations jusqu’ici, il vous reste deux compagnies émergentes à découvrir et vous aurez parfaitement ridé la Nouvelle Vague !

La compagnie Crinoline raconte l’histoire de Bouboule et Quatzieux, deux enfants qui n’ont en commun que d’être victime du même harceleur. Ils se retrouvent dans le container qui leur sert de refuge, mais pour combien de temps encore ? Représentation dimanche à 16h30 à la rue de l’Industrie.

Enfin, vous terminerez par la compagnie Capillotractée avec le spectacle « J’habite dans une grosse dame » Ce tout premier solo de la jeune plasticienne, marionnettiste et comédienne Luana Montabonel confronte notre regard à celles qu’on veut invisibiliser : les femmes grosses. A voir dimanche à 15h30 et 18h30 dans la cour est de Numa-Droz.

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